La violence faite aux femmes

La violence faite aux femmes, un crime contre leur liberté. Elle peut être définie comme tout acte de violence fondé sur le genre dans nos sociétés. 

La Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (Convention dite « d’Istanbul »), ratifiée par la France le 4 juillet 2014, définit les violences à l’égard des femmes comme « tous les actes de violence fondés sur le genre qui entraînent, ou sont susceptibles d’entraîner pour les femmes, des dommages ou souffrances de nature physique, sexuelle, psychologique ou économique ». De cette définition, on peut citer deux points essentiels pour mieux cerner le phénomène des violences faites aux femmes.

 1. Les formes de la violence.

 Elles sont physiques, sexuelles, verbales, psychologiques, économiques. En effet, ces formes de violence ont lieu dans la famille, dans des lieux publics et privés.

2. Les différentes manifestations de la violence à l'égard des femmes. 

Elles reposent sur plusieurs points. En effet, qu’il s’agisse des violences conjugales, des violences sexuelles, du harcèlement sexuel ou encore des différentes formes de contraintes que l’on fait peser sur la sexualité des femmes (mutilations sexuelles féminines, mariages forcés, etc.), ces violences sont perpétrées contre des femmes précisément parce qu’elles sont des femmes et ne prennent sens que lorsqu’elles sont replacées dans un contexte plus large d’inégalités entre les hommes et les femmes.  Les violences faites aux femmes sont également une violence de la société tout entière, qui commence par la tolérance à l’égard des agressions et des propos sexistes. C’est pourquoi la lutte contre ces violences s’inscrit aujourd’hui dans une politique de promotion de l’égalité et de lutte contre les préjugés sexistes dans tous les domaines de la société. Et ces violences touchent des femmes de tous âges et de toutes catégories sociales.

À suivre. 

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